Veronique Leroy SS 2016 at PFW

Veronique Leroy SS 2016 at PFW

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Veronique Leroy SS 2016 at PFW    francese inglese

Photos courtesy of : Shoji Fujii

This is the story of a young intellectual woman who builds up a «sexy» appearance – according to her own terms. Her references drawing inspiration from several fashion decades favor subjective culture over trend authority.

A leather cut out bicolored jacket made up of a patchwork of black and white leaves, added to a woolcloth gingham overcoat laminated on crepe, or a dress in crochet net straps and embroidered sheets of cotton fleece that all echo a constructivist graphic trend.

Other pieces – a gingham checkered coat dress in silk raphia or a three-holed dress in crochet stitch with a wraparound skirt – evoke offhand and zesty seduction.

The work on the cuts and the research on fabrics specific to Véronique Leroy impart a unique sense of radically to each garment. Chiquissime is what comes to mind when one sees the silk-flocked maxi-seersucker.

Both bourgeois and rebellious, a heavy crepe blouse sports a wide 70’s style swiftly cut collar outlined by a topstitch. Oversized earrings caress the neck. The palette in black and white, chocolate, khaki, flamingo, sky blue, yellow and navy plays with dissonant chords.

What’s the flagship accessory? A large draped belt, either in mustard, violet or emerald green. It embraces the waist of this young woman with a conquering stature, hence giving a stylish consistency to this eclectic wardrobe.


C’est l’histoire d’une jeune intellectuelle qui se construit une allure « sexy » – selon elle. Ses références qui courent sur plusieurs décennies correspondent à une culture subjective plus qu’à de quelconques diktats de tendances.

Blouson bicolore en cuir découpé composé d’un patchwork de feuilles noires et blanches, pardessus en toile de laine vi- chy contrecollé sur crêpe ou robe en bandes de résille crochet et feuilles de molleton brodé font écho à une veine graphique constructiviste.

D’autres pièces – robe manteau à maxi-carreaux vichy en raphia de soie ou robe trois trous en maille crochet à jupe portefeuille – évoquent une séduction piquante et désinvolte. Le travail sur les coupes et la recherche sur les matières qui caracté- risent Véronique Leroy confèrent à chaque vêtement une radicalité propre.

Chiquissime, le maxi-seersucker en soie floquée. A la fois bourgeoise et rebelle, une blouse en crêpe lourd affiche un grand col 70 au bord coupé vif souligné d’une surpiqûre. Des boucles d’oreilles surdimensionnées caressent le cou.

La palette noir et blanc, chocolat, kaki, flamingo, ciel bleu, jaune et marine joue d’accords dissonants. L’accessoire phare ? Une large ceinture drapée moutarde, violette ou vert émeraude. Elle étreint la taille de cette jeune femme à la carrure conquérante, qui donne à ce vestiaire éclectique une cohérence stylée.