Guy Laroche FW17: going back through the archives

Guy Laroche FW17: going back through the archives

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Guy Laroche FW17: going back through the archives

At a time where unisex is omnipresent, the Parisian Maison has decided to go against the grain and back to its roots: this season, it explores Guy Laroche’s use of sexiness as a backbone to elegance.

The Winter 2017 collection of the Maison began by going back through the archives, and two photographs: one by Patrick Bertrand of the Guy Laroche Haute Couture collection 1971 titled « Nuit Noire en crêpe »; and another by W. Marshall for the Guy Laroche Haute Couture collection 1972 entitled “Fourrier prend couleurs”. These photographs depicted a woman in a seductive long black crepe dress and another in a fur coat respectively.

The collection delves into its Seventies archives, when its clothes were in equal parts alluring and luxurious, and most importantly, dedicated to celebrating the female form. The designs are sharp without being minimalistic: they are precise, meticulously cut, and streamlined to revisit timeless essentials with a modern twist. Dresses come with asymetrical straps or with a bold cutout back, making skin a graphic element that illuminates the garment. Wide trousers have disappearing side streams that blend into the pockets, so the wearer’s hips naturally outline the contour of the garment. The colors are Serpent Green, Electric Blue, Highlighter Pink, purposely staying aways from classical primary shades. Those jewel-like hues are powerfully yet harmoniously layered, for a contemporary, seductive feel.

The pieces come in lush cashmere, double twisted merino, fine knits, silk satin, fox fur, mink, triple layer bias cut chiffon and delicate embroidery. Throughout the collection, simplicity is achieved through substraction, and women are celebrated in everyday.


A l’heure où la tendance unisexe est devenue omniprésente dans la mode, la Maison parisienne a décidé d’aller à contre-courant et de revenir à ses racines. Cette saison, elle revisite l’ADN de Guy Laroche : faire de la sensualité le mot d’ordre de l’élégance moderne.

La Collection Hiver 2017 de la Maison débute par un retour aux archives, et tout particulièrement autour de deux photos : une de Patrick Bertrand, de la collection Guy Laroche Haute couture 1971, « Nuit Noire en crêpe » et une autre de W.Marshall pour la collection Guy Laroche Haute Couture de 1972, titrée «Fourrier prend couleurs ». Une femme dans une longue et séduisante robe de crêpe noir, et une autre dans un manteau de fourrure, y figurent, de façon respective.

La collection se plonge dans ses propres archives des années soixante-dix, quand ses vêtements étaient aussi sensuels que luxueux, et dédiés à célébrer l’éternel féminin. Les créations sont d’une précision taillée au cordeau, sans être radicalement minimalistes. Elles sont délicatement épurées, méticuleuses, et veillent à ne garder que l’essentiel, dans le but de remettre à jour ses intemporels. Les robes de cocktail sont à bretelles et asymétriques, ou avec un dos nu ovoïde, faisant de la peau un élément graphique qui illumine la pièce.

Les pantalons sont amples, plissés et avec des coutures qui se fondent dans les poches de façon quasi imperceptible, pour que le corps de celle qui les porte vienne dessiner le vêtement. Les couleurs évoluent d’un vert serpent à un bleu électrique ou un rose fluo, afin d’outrepasser les couleurs primaires classiques. Ces teintes rappelant des pierres précieuses se marient dans une harmonie puissante.

Le tout est exécuté dans un riche cachemire, des mailles fines, des broderies délicates, ou encore de la fourrure de renard et de vison. Au fil de la collection, cette quête de l’essentiel propose un uniforme quotidien sublimé, et vise à célébrer la force féminine.